Exercice 1
1) Les expériences ont été effectuées sur des lapines impubères car leurs sécrétions ovariennes sont négligeables. Les effets observés sur l’utérus seront uniquement le fait des injections d’œstrogènes et de progestérones réalisées au cours de l’expérience.
2) Analyse :
- Dans le lot 1, les lapines impubères n’ont reçu aucune injection d’œstrogènes et de progestérones. Leur utérus n’a aucune évolution.
- Dans le lot 2, les lapines impubères ont reçu uniquement l’injection de progestérones. Leur utérus présente le même aspect que celui des lapines impubères, donc aucun développement.
- Dans le lot 3, il y a eu injection d’œstradiol. On constate un début de développement de l’utérus des lapines impubères dont la muqueuse s’est épaissie légèrement. Même remarque pour le myomètre.
3)Conclusion
Le développement de l’utérus exige l’intervention de l’œstradiol dans un 1er temps, puis dans un 2è temps, celle de la progestérone. L’œstradiol seul ne peut permettre une évolution complète de l’utérus. La progestérone ne prolonge que l’action de l’œstradiol. Seule, elle est sans effet sur l’endomètre.
Exercice 2
1) Le graphe du document montre que l’abondance de la glaire cervicale ainsi que ses propriétés varient en fonction du jour du cycle. C’est un facteur essentiel pour favoriser la fécondation.
2) On attribue en effet au mucus cervical des rôles physiologiques en particulier :
- créer un milieu basique favorable à la vie des spermatozoïdes (les sécrétions vaginales très acides sont hostiles)
- condamner l’accès de la cavité utérine en dehors de la période ovulatoire (de nombreux microbes sont arrêtés par le maillage très serré )
- sélectionner les spermatozoïdes les plus vigoureux (les anormaux et les moins actifs ne passent pas)
3) Schémas
1 : Cellule folliculaire ; 2 : Zone pellucide ; 3 : Espace péri ovocytaire ; 4 : 1er GP ; 5 : Noyau de l’ovocyte II ; 6 :A :Schéma du gamète femelle ; 7 : Centriole proximal ; 8 : Noyau du spermatozoïde ; 9 : 2e GP ; 10 : Noyau de l’ovule ; 11 : B : Schéma de la pénétration du spermatozoïde dans l’ovocyte II.
4) Les spermatozoïdes vont en direction du gamète femelle et perforent la zone pellucide à l’aide des enzymes acrosomiales et de la poussée du flagelle. Après la traversée de la zone pellucide, la tête spermatique entre en contact avec la membrane de l’ovocyte II et il y a fusion des membranes ovocytaires et spermatiques. La tête du spermatozoïde entre dans le cytoplasme de l’ovocyte II, il s’ensuit une libération du contenu des granules corticaux dans l’espace péri ovocytaire et une reprise de la deuxième division de méiose qui s’achève par l’expulsion du GP2 et la réorganisation du noyau de l’ovule.
5) Le noyau spermatique va se transformer en pronucléus mâle et fusionner avec le noyau de l’ovule (pronucléus femelle) : c’est la caryogamie.
Exercice 3
1) .Le document I montre au cours de chaque cycle (par exemple du 24/1 au 21/2)
- l’augmentation progressive du taux d’œstradiol qui atteint un maximum vers le 13è j du cycle (le taux dépasse 200 pg/ml)
- un pic de LH ; le taux de LH atteint 35 ng/ml
- l’absence presque totale de progestérone durant la 1ère partie du cycle et son apparition un peu avant le 14è j ; son taux maximum étant atteint vers le 21è j pour redevenir pratiquement nul au 28è j.
.le document II montre en ce qui concerne l’évolution des taux d’hormones ovariennes durant la prise de la pilule :
- un taux constant et faible d’œstradiol : il n’y a plus de pic d’œstradiol
- un taux constant de LH : il n’y a plus de pic de LH.
- l’absence presque totale de progestérone naturelle durant tout le cycle.
2) Les pics d’œstradiol et de LH du document I disparaissent du document II.On constate un taux constant et faible de LH (ï‚»10ng/ml) durant tout le cycle.
3) a) et b) Les pilules contraceptives empêchent du point de vue hormonale, l’apparition des pics d’œstradiol et de LH. Elles interdisent donc l’ovulation (provoquée par le pic de LH) ; il n’ y a donc pas formation de corps jaune et donc pas de sécrétion de progestérone. Les pilules interdisent, au niveau hormonal, l’évolution cyclique des sécrétions ovariennes ainsi que l’apparition du pic de LH.
4) Dans les conditions physiologiques normales, c’est la chute des sécrétions des hormones ovariennes et surtout de la progestérone, liée à la cessation de l’activité du corps jaune qui provoque la dégénérescence d’une partie de la muqueuse utérine et donc des règles. De même, l’arrêt de la prise de pilules prive la muqueuse utérine de tout support hormonal et entraîne les règles.